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Le français à distance, un pont entre Montréal et Saint-Hyacinthe

Enseigner le français à distance, une nouveauté du programme de jumelage linguistique.

Le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie de l’Université de Montréal est fier du succès du programme de jumelage linguistique de type mentorat et de son étendue. Cette année, plusieurs nouveautés ont permis d’enrichir l’offre du programme et d’élargir la portée de nos actions. Parmi elles, l’enseignement du français à distance, dont a bénéficié Milan avec sa mentore Andrea.


Enseigner le français oral à distance, c’est possible? Parlez-en à Andrea, étudiante au baccalauréat en enseignement du français langue seconde, qui a accepté de relever le défi dans le cadre du programme de jumelage linguistique de type mentorat. En septembre dernier, elle est devenue la mentore en français de Milan, de la Faculté de sciences vétérinaires, à Saint-Hyacinthe. Milan souhaite améliorer le niveau de son français oral afin de mieux communiquer à l’université et à l’extérieur de ses murs. Tout comme les autres participants et participantes du programme, Andrea et son mentoré travaillent ensemble une fois par semaine sur des tâches concrètes de communication. Cependant, alors que les paires se rencontrent habituellement en présentiel, à Montréal, Andrea et Milan se rencontrent en ligne pour pallier les kilomètres qui les séparent. 

Grâce à ce jumelage hybride, né cet automne, l’organisation des rencontres devient flexible, ce qui permet de joindre plus d’étudiants et d’étudiantes sans la contrainte du déplacement. 

Andrea, quant à elle, utilise des plateformes de partage de documents en ligne afin que son mentoré puisse y donner une rétroaction en temps réel et y trouver toute ressource utile. Selon elle, « l’expérience à distance permet une plus grande flexibilité dans les horaires et pousse à faire preuve de plus de créativité dans le choix d’activités ». 

Après plus d’une cinquantaine d’heures d’interactions en français, le travail porte ses fruits. Milan a amélioré sa maîtrise du français, lui donnant la confiance nécessaire pour participer à plusieurs activités du campus de Saint-Hyacinthe et ailleurs dans la ville. 

Andrea considère le mentorat linguistique comme un véritable pont entre la théorie de la didactique du français et la pratique sur le terrain pour répondre aux besoins de son mentoré. « L’Université de Montréal accueille des gens de tous les horizons », nous explique-t-elle. « Les gens qui possèdent une soif d’apprendre m’inspirent et me motivent. En travaillant avec les mentorés et mentorées, je découvre à nouveau les sons, l’intonation et les subtilités du français. Ce programme sert de pilier pour l’intégration des étudiants et étudiantes à la vie universitaire et surtout à la société québécoise par l’apprentissage du français. »