Passer au contenu

/ UdeM français

Je donne

Rechercher

Le programme de mentorat en français pour les petits commerçants se poursuit et s’étend

Le projet de jumelage linguistique mené par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, en partenariat avec le gouvernement du Québec et l’UdeM, s’étend à trois arrondissements montréalais.

 

Pendant plusieurs semaines, Andria Falconer, propriétaire d’un salon de coiffure dans le quartier Côte-des-Neiges, a pu bénéficier des conseils de sa mentore Camille Anctil-Raymond, étudiante au Département des littératures de langue française. Crédit : Amélie Philibert

Le gouvernement du Québec a annoncé, le 19 janvier, le versement d’une subvention de 500 000 $ à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) pour consolider son projet de jumelage linguistique et lui permettre de l'étendre à trois arrondissements de la métropole : Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et Saint-Laurent.

Dans le cadre d’un projet pilote lancé il y a tout juste un an par la CCMM, en partenariat avec l’Université de Montréal et le gouvernement, 20 étudiants de l’UdeM ont été jumelés à des commerçants utilisant peu ou n’utilisant pas du tout le français dans leurs activités de commerce afin de les accompagner dans l'apprentissage de la langue française. Au total, 30 commerçants de l'arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce ont amélioré leurs compétences en français oral en conversant avec ces étudiants durant 12 semaines.

Cette année, 160 commerçants seront recrutés et formés dans les trois arrondissements par des étudiants issus de diverses universités sur le territoire montréalais, dont bien sûr l’Université de Montréal.

Pour Monique Cormier, vice-rectrice associée à la langue française et à la Francophonie, « c’est le succès du projet-pilote qui a sans doute convaincu les autorités du gouvernement du Québec de poursuivre et d’étendre le programme de jumelage entre des commerçants et des étudiants qui jouent le rôle de mentors linguistiques. Et le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie a contribué pour beaucoup à ce succès, notamment en précisant ce qu’on doit attendre justement d’un mentor, en le formant, en l’outillant, en l’accompagnant et en évaluant son travail. J’ajoute qu’en raison de critères de sélection exigeants les mentors retenus l’an dernier se sont révélés particulièrement compétents. C’est avec le même enthousiasme et la même rigueur que nous participerons à ce projet de valorisation de la langue française si chère à notre établissement ».