Les interventions sur le Web 2.0 de ceux qui communiquent au nom de l'État se doivent d'être mieux encadrées, d'autant plus que le numérique est appelé à jouer un rôle croissant dans les relations qu'entretient le gouvernement avec les citoyens.
Tel est l'un des principaux constats de l'étude rendue publique aujourd'hui par le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) et intitulée Écrire pour l'État à l'ère du Web 2.0 : l'exemplarité de l'administration publique québécoise en matière d'emploi et de qualité de la langue française dans les médias sociaux, signée par Julie Bérubé, ainsi que d'un Addenda sur Twitter.
Le Conseil y examine la qualité de la langue dans les médias sociaux utilisés par l'administration publique, ainsi que le style rédactionnel caractérisant ce type de média. La langue analysée dans l'étude est celle utilisée par ceux qui communiquent au nom de l'État dans les comptes Facebook, LinkedIn et YouTube de leur ministère ou organisme respectif, à partir d'un corpus de plus de 2 300 textes. L'addenda concerne l'usage de Twitter et porte pour sa part sur plus de 1 700 micromessages.