En 1988, l'Université de Montréal publiait le Guide de féminisation : titres et fonctions à l'Université de Montréal.
Depuis, de nouvelles fonctions ont été créées et d'autres, modifiées ou abolies. Des noms conformes aux règles morphologiques ont supplanté les formes irrégulières (ex. réviseuse a remplacé réviseure). Les règles d’écriture ont rejeté l'utilisation des parenthèses ou d’autres procédés typographiques et ont consacré l'emploi des noms féminins et masculins en toutes lettres.
Surtout, une nouvelle façon d'envisager la juste représentation des femmes dans la langue a vu le jour : on parle non plus de « féminisation linguistique », qui met l'accent sur un vide à combler, mais de « parité linguistique » ou de « rédaction épicène », qui mettent en avant l'égalité des genres grammaticaux dans la langue et les textes.
C’est pourquoi le Comité permanent sur le statut de la femme de l’Université de Montréal a proposé ce nouveau Répertoire des désignations de personnes à l'UdeM. Il a été rédigé par Louise Larivière, chargée de cours au Département de linguistique et de traduction.