Après les récents débats sur la place de la langue luxembourgeoise dans la société et dans les actes officiels, voilà le gouvernement qui lance une campagne de promotion de son orthographe. « Le luxembourgeois fait partie de notre identité linguistique et de notre patrimoine culturel », a estimé, lundi, le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch.
Car s’il existe déjà le dictionnaire en ligne lod.lu, qui n’est toutefois pas encore au point, selon le secrétaire d’État à la Culture, Guy Arendt, et l’initiative privée spellchecker.lu, il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir suivre régulièrement des cours. Or apprendre le luxembourgeois à l’écrit est l’objet d’une demande réelle du public, selon le gouvernement : en effet, son utilisation accrue sur les réseaux sociaux en témoigne.