C’est le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie (BVLFF) de l’Université de Montréal qui organise conjointement avec l’AUF le colloque sur le « rôle des universités francophones dans le développement économique », qui se tiendra à l’Université de Montréal les 18 et 19 octobre prochains.
Ce Bureau de valorisation, c’est un peu le bébé de Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal. « J’étais agacé d’entendre dire que nous étions une grande université “malgré” le fait d’être francophone. Ça venait me chatouiller, le “malgré”. Je voulais transformer le “malgré” en “grâce”. Plutôt que d’adopter une position de défense, je voulais que nous visions la promotion. » Il se met donc au travail avec la vice-rectrice Hélène David (maintenant ministre responsable de l’enseignement supérieur) et la directrice du Département de linguistique et traduction, Monique Cormier, maintenant vice-rectrice associée. « On s’est demandé : “Comment fait-on pour que cet élément de notre ADN devienne un atout, un élément constitutif et positif qui nous démarque des autres ?” » La réponse était toute simple, en fait.