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Jérémy Audet

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Jérémy Audet a grandi à Sherbrooke, dans une maison bordant une forêt, l’appréciation de la nature et de ce qui l’entoure a toujours été très importante pour lui. À maintes reprises, il fut ce garçon qui regardait les étoiles en s’imaginant danser avec elles.  

Depuis tout jeune, il écrit des histoires partout où il peut : en haut d’une page de notes, dans des carnets, sur internet. Grand lecteur, il s’était dit à douze ans que s’il ne pouvait pas avoir l’histoire qu’il voulait, il allait l’écrire. À quatorze ans, il avait déjà rédigé un roman sur internet, puis un deuxième à quinze ans. Durant la pandémie, il retourna à son premier roman pour le retoucher et, enfin, le publier aux éditions Essor-Livres. 

Ayant d’innombrables idées en tête et toujours en train d’écrire, il étudie en scénarisation et création littéraire à l’Université de Montréal. Ambitieux, il souhaite faire briller ses idées dans tout ce qu’il peut, autant au cinéma qu’en littérature. 

Avec son texte Où sont passées les étoiles?, Jérémy voulait illustrer la chute du monde d’un point de vue naïf et, en quelque sorte, optimiste; comment la violence et le désespoir peuvent être perçus par quelqu’un qui n’en comprend pas tout à fait la gravité, et qui pense qu’il peut tout régler. En même temps, il voulait mettre l’accent sur la solitude et sur la personnification de la nature puisque, lorsqu’on est jeune, elle est parfois notre seule amie.  

Laurence Béland

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Étudiante en écriture de scénarios et création littéraire à lUniversité de Montréal, Laurence Jessica Mailloux a entamé son cheminement littéraire de manière fortuite.     

Dès lâge de 4 ans, le théâtre a forcé son entrée dans sa vie, lui donnant la piqûre pour les mots. Par le théâtre, elle a appris à parler de la voix d’autres, marcher le corps d’autres, vivre la vie d’autres pour devenir un personnage à son tour.   

L’écriture s’est d’abord manifestée par des pièces de théâtre d’enfant inachevées qui, à l’adolescence, se sont transformées en pièces complètes, mais assez médiocres, qui resteront pour toujours cachées.   

Au fil des années, elle s’est intéressée davantage à l’écriture et à la poésie, notamment en faisant partie du jury de la première édition du Prix de Poésie des Cégépien.ne.s au Cégep de Lanaudière à Terrebonne et en participant au concours littéraire Critère qui lui a valu une bourse.   

C’est en devenant enseignante de théâtre et d’improvisation au Théâtre Côte à Côte en 2020, où elle a elle-même fait ses débuts, que l’écriture de théâtre pour enfants est devenue centrale dans sa vie. Cependant, ce sur quoi elle aime écrire par-dessus tout, c’est l’horreur, le malaise, les tabous, les fantasmes secrets​​, et l’amour dans l’inconfort.  

Alea Jacta Est est né d’un fantasme qui devait rester secret. Alea Jacta Est, c’est la hantise d’une enseignante qui entretient une liaison avec son étudiant. C’est le purgatoire d’une femme qui porte en elle le mensonge, mais c’est aussi le temple d’un amour prohibé. Comme c’est le temple d’une autrice inhibée et d’un lecteur avide.  

Alissa Cochet

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Originaire de Kyiv, en Ukraine, Alissa Cochet réside au Québec depuis 2005. Ayant obtenu son Baccalauréat en enseignement du français au secondaire en 2022, elle poursuit son parcours académique avec un certificat en littératures françaises. Elle est actuellement inscrite à la maîtrise au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Son mémoire de maîtrise en recherche-création explore la transmission et les rapports intergénérationnels dans le contexte de l’immigration.  

Sous la direction de monsieur Alex Noël (Université de Montréal) et de madame Stéphane Martelly (Université de Sherbrooke), son travail de recherche porte sur la représentation de la filiation dans le roman La dot de Sara de Marie-Célie Agnant. Parallèlement, son projet de création consiste en un recueil de textes fragmentaires qui se penche sur l’histoire de l’immigration de sa famille de l’Ukraine au Canada, mettant en lumière le déracinement qu’elle entraîne.  

Le texte présenté dans le cadre des Mignardises littéraires de la Francofête s’inscrit dans cette réflexion. Il s’agit de la tentative de reconstituer les portraits fuyants, voire anonymes, de la généalogie, de saisir ce qui a été perdu dans la traduction, les déplacements et le passage du temps.  

Gabriel Deschamps

Gabriel Deschamps vit d’art, d’amour et d’eau fraîche.   

Il poursuit une maîtrise en recherche-création au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.   

Ses intérêts tournent autour de la littérature québécoise contemporaine et des études queer, et il défendra bientôt un mémoire qui interroge les effets de l’amitié sur la subjectivité des personnages dans le roman Un cœur habité de mille voix (2021) de Marie-Claire Blais.   

Après s’être impliqué au sein de différentes revues étudiantes, il agit dorénavant à titre de codirecteur artistique et général du Porte-Voix, un événement théâtral de mises en lecture qui vise à soutenir les artistes de la relève. Pour lui, la vie est un grand jeu et il aime se rappeler que l’important, ce n’est pas de gagner, mais de participer (mais aussi, surtout, de s’amuser).   

C’est pourquoi il en est venu à l’écriture de Serpents et échelles, un texte qui mise sur les vertus de l’imagination et du cœur d’enfant, en particulier lorsque le malheur surgit et enlise notre esprit dans un insoutenable vacarme.  

Lorsqu’il quittera les bancs d’école, Gabriel espère continuer à semer de l’espoir et du beau, pierre par pierre, création après création (en échange d’une rétribution qui lui permettrait d’avoir un toit).   

Louka Duhaime-Choquette

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Pour Louka Duhaime-Choquette, la langue a toujours été objet de fascination. Sa construction, sa déconstruction, son rythme, sa fluidité : c’est l’univers des possibles qui absorbe Louka chaque fois qu’il écrit. Dès son plus jeune âge, il trébuche sur les livres, il rencontre le mot. Louka manifeste rapidement un attrait pour la lecture et la création d’histoires diverses.   

Son écriture est protéiforme : rap, slam, récit en prose, poésie… Il se penche sur la langue dans toute sa pluralité formelle. L’élaboration et la performance scénique d’un slam en 2021 lui ont valu la première place à deux concours artistiques : « Slambert », concours de slam organisé par la municipalité de Saint-Lambert et la finale locale de Cégeps en spectacle du collège Jean-de-Brébeuf. En ce sens, sa vision d’une écriture comme performance orale lui est naturelle. La création qu’il propose avec son texte Flottement s’inscrit dans cette lignée. Il a pris soin d’affiner le rythme, de polir les mots et l’enchaînement phrastique. Louka souhaitait écrire un texte qui soit comme la rivière : fluide, uni, mouvant.     

Flottement est son tout premier monologue, composé dans le cadre du cours d’écriture dramatique qu’il a suivi à l’automne 2023. C’est une crise de nerfs, une douce explosion, l’illustration d’un humain soudainement pris d’une grande nausée. Il témoigne aussi d’une complexité émotionnelle relationnelle et de l’ambivalence, de l’hésitation propre à notre condition humaine. En quelques mots, c’est un homme répétant son discours de rupture amoureuse alors que sa partenaire, en retrait, entend tout, sans qu’il le sache…   

Au moment de la parution de cette biographie, et de son texte sous forme de balado, Louka terminait sa deuxième année au baccalauréat en littérature de langues françaises à l’Université de Montréal.

Éloïse Gagnon

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Passionnée de littérature, mais aussi d’histoire, Éloïse Gagnon n’a pas voulu renoncer à son amour de l’une ou l’autre discipline dans ses études : elle a plutôt choisi de conjuguer les deux dans son baccalauréat à l’Université de Montréal.   

Le lien étroit qui unit en effet ces deux domaines ne cesse de la fasciner, et nourrit grandement sa démarche créative.   

Éloïse s’inspire ainsi de plusieurs auteurs et autrices qui ont enrichi leurs œuvres de réflexions puissantes sur leur société, comme Romain Gary, Marie Vieux-Chauvet ou Orhan Pamuk. Préoccupée par les questions citoyennes, mais adorant jongler avec la langue pour en célébrer la richesse, elle a souhaité explorer dans son texte Vote à vau-l’eau le sentiment de cynisme que plusieurs ressentent face aux difficultés de nos démocraties à mobiliser un réel engagement citoyen.   

On dit souvent que toute littérature offre à lire un certain reflet du monde; cette fois-ci, c’est une facette de la société qu’Éloïse a voulu transposer et caricaturer, de façon grinçante et ludique, dans son texte. 

Philippe Gingras

Crédit photo : Hugo B. Lefort

En plus d’avoir étudié l’écriture de chansons au Collège Lionel-Groulx ainsi que la scénarisation et la création littéraire à l’Université Laval et à l’Université de Montréal, Philippe Gingras a eu la chance d’apprendre à écrire avec plusieurs auteurs et autrices talentueux et talentueuses comme Simon Roy, Michaël Trahan ou Catherine Mavrikakis.   

Il a aussi été porte-parole du parcours poétique Une foulée deux enjambées (2021) organisé par Roxanne Lajoie, et membre du jury pour le concours de création littéraire Écrire le voyage (2022), organisé par Emmanuel Bouchard. L’une de ses nouvelles, Apprendre à briller, sera publiée en 2024 dans la revue XYZ, la revue de la nouvelle.   

Philippe travaille également sur l’autoédition d’un court roman, d’un recueil de nouvelles et d’un recueil de poésie, et s’oriente vers une maîtrise en scénarisation ou en création littéraire, et qui sait, peut-être un doctorat. À suivre. D'ici là, il écrit.  

Encadrée par Catherine Mavrikakis et Jeannot Clair, l’écriture de Je me sens disparaître a été teintée d’une réelle catharsis. Alors qu’il accompagnait une personne chère en fin de vie, toutes ses émotions ont été projetées malgré lui dans l’écriture de son texte. Je me sens disparaître, c’est ce sentiment en question, celui de la fin lorsqu’on réalise que la vie est maintenant derrière nous, et qu’il ne nous reste plus qu’à enlacer l’autre côté.    

Anthony Langevin

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Anthony est un étudiant de deuxième année au baccalauréat en littératures de langue française. Sa passion pour cette discipline est née d’un cours sur la culture russe lors de son passage au cégep de l’Assomption dans le programme Arts, lettres et communication. Le roman La vie d’un homme inconnu d’Andreï Makine l’avait charmé et depuis, la lecture est une partie intégrante de son quotidien. Il voue maintenant une affection particulière à la littérature québécoise contemporaine. Des auteurs comme Lili Boisvert, Étienne Tremblay et Fanny Britt ont façonné son approche à l’écriture. Le cinéma et la musique sont aussi deux médias importants dans ses compositions. Il incorpore plusieurs procédés ou références dans ses textes de ces deux formes artistiques. Le récit suivant met justement en scène un jeune étudiant en piano classique. De plus, l’auteur aborde l’anxiété que certains peuvent ressentir avant un examen. Il a rédigé ce texte dans le but d’offrir un repère aux personnes qui pourraient se sentir seules dans cet état. Il a tenté d’illustrer plusieurs conséquences physiques et psychologiques que le stress peut provoquer chez un étudiant. Son intention était aussi d’encapsuler la réalité et les défis de quelqu’un vivant nouvellement à Montréal. Il a composé cette nouvelle en octobre 2023 alors qu’il devait se rendre à un examen: quoi de mieux que de parler de ce que l’on connaît déjà? 

Béatrice Larin

Crédit photo : Hugo B. Lefort

À la suite de ses études en lettres et cinéma au Collège Jean-de-Brébeuf, où des professeures et professeurs et des écrivaines et écrivains de talent comme Simon Brousseau et Rosalie Lessard ont encouragé ses élans créatifs, Béatrice Larin a entamé cet automne sa formation en scénarisation et création littéraire à l’Université de Montréal.  

Elle cultive depuis l’enfance une passion effervescente pour l’écriture et les mondes limitrophes. À 12 ans, elle a remporté un concours pour devenir un personnage du Journal d’Alice, série de livres jeunesse de Sylvie Louis, lui donnant depuis la chance de travailler en collaboration avec l’autrice. Elle a également reçu un prix pour sa suite poétique Devinée sous les projecteurs, publiée dans le Grave-Pupilles (2023), revue littéraire de Brébeuf.   

Enchantée par les multiples formes que peut revêtir l’écriture, cette inépuisable amie, Béatrice aime explorer à tour de rôle (ou tous en même temps) le scénario, la pièce de théâtre, le journaling, la poésie, quoique la prose narrative demeure son terrain favori. Pour l’instant, elle aspire à achever quelques-unes de ses créations éparpillées, et peut-être à réaliser un mémoire en recherche-création, si l’inspiration veut bien s’y prêter. 

Créé dans le cours de création littéraire de Jean-François Vaillancourt, À la barre se veut un monologue intérieur entre les miroirs d’un studio de ballet, discipline sportive et artistique que Béatrice admire et qu’elle pratique depuis plus d’une douzaine d’années. Si l’expérience subjective que le texte dévoile n’est pas tout à fait le reflet de la sienne, elle n’en offre pas moins une fenêtre sur une vulnérabilité qui peut être exacerbée par un milieu comme la danse, où la corporalité et l’aura de performance constante sont les reines de la scène. 

Karine Légeron

Karine Légeron est candidate en cotutelle au doctorat en littératures de langue française à l’Université de Montréal, sous la direction de Marie-Pascale Huglo, et au doctorat en langue et littérature françaises à l'Université Paris Nanterre, sous la direction de Dominique Viart.  

Sa thèse en recherche-création vise à interroger les rapports entre mémoire, lieux et écriture dans certains récits d’enquête contemporains. Ses travaux sont financés par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).   

Également autrice, elle a publié trois livres au Québec : Cassures (Sémaphore, 2015); Nos vies de plume (Leméac 2019); Prendre lieu (Leméac, 2022), ainsi que plusieurs textes dans des revues ou des ouvrages collectifs. À titre de chargée de cours en création littéraire, elle anime des ateliers d’écriture à l’Université du Québec à Montréal. 

David Mongrain

Crédit photo : Hugo B. Lefort

David Mongrain est originaire du Bas-Saint-Laurent et s’installe à Montréal pour ses études au baccalauréat en littératures de langue française à l’Université de Montréal.  

Avant d’entreprendre ce parcours, il étudie les sciences naturelles au Cégep de Rimouski. C’est durant ce bref parcours qu’un professeur de littérature et auteur à temps perdu lui donne la piqûre de la lecture et de l’écriture, poussant David à prendre un chemin inverse aux sciences à la sortie du cégep, à la surprise de son entourage. Il a pour ambition de continuer ses études à la maîtrise en se concentrant sur le théâtre de lavant-garde. Il espère pouvoir continuer la création dans lécriture dramatique ou la mise en scène.  

Le début de son parcours universitaire lui fait découvrir une panoplie d’artistes dont certains le marquent particulièrement, devenant ainsi sources d’inspiration de style ou d’idées : Beckett, auteur dont l’œuvre l’a tout bonnement fasciné par son caractère unique et ses univers minimalistes, absurdes et articulés autour de phrases brèves, ou Baudelaire qui lui offre une vision de lart favorisant l’ivresse et le regard.  

Son texte Momo le Macchabée unit ces thèmes dans un style qu’il souhaite onirique, et pensé pour l’oralité. Le rythme, grâce à la ponctuation, y est plutôt lent, permettant ainsi la contemplation en même temps qu’il comble des désirs esthétiques.  

À la publication de cette biographie en 2024, David terminait sa deuxième année de baccalauréat. 

Annaëlle Poulin

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Romantique professionnelle depuis son plus jeune âge, Annaëlle rêve encore du jour où elle descendra un escalier victorien dans une somptueuse robe de bal. Grande passionnée d’histoires de toutes sortes, elle gagne son premier prix littéraire en troisième année du primaire et le conserve aussi précieusement qu’un Goncourt. Elle étudie ensuite en littérature au Cégep Garneau, où elle a eu la chance de rencontrer plusieurs figures marquantes de la scène littéraire québécoise, telles que Fred Pellerin et Anne-Marie Olivier. Elle participe à deux éditions du marathon d’écriture intercollégial de la région (2021 et 2022) et publie un slam, ainsi qu’une nouvelle à l’intérieur des recueils de textes de l’événement. Annaëlle étudie présentement en écriture de scénario et création littéraire à l’Université de Montréal, en plus de prier matin et soir pour que son premier roman soit édité sous peu.  

Encadré par Nadia Beaudouin dans le cadre de son projet final de DEC, Captive fait partie du recueil de nouvelles Simulacres, entièrement composé par la cohorte de littérature 2023 du Cégep Garneau. Les 15 triptyques de l’œuvre explorent le fil conducteur du masque à leur façon, autant au sens figuré que littéral. Pour Annaëlle, ce projet est l’occasion tant attendue pour explorer un univers qui la passionne : les bals masqués du XVIIIe siècle. L’ancêtre des soirées d’affaires, où la réputation contrôle tout et où la jeunesse rime plus souvent avec apparence qu’indépendance. L’amour peut-il réellement triompher pour faire de notre vie un conte de fées ?  

Clotilde Séjourné

Originaire de Bretagne, Clotilde Séjourné est actuellement étudiante au doctorat en communication à l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur la construction collective des informations de santé sexuelle des femmes et l’intrication des enjeux de féminisme et d’intersectionnalité dans le domaine médical et du soin.   

L’écriture est un des passe-temps qu’elle aime pratiquer en amatrice lors de divers ateliers de création, ou dans des cadres privés ou associatifs.   

Pour son texte intitulé Tribulations salivaires et gueule de bois, elle souhaitait aborder avec humour la pression sociale et les déconvenues qui régissent le jeu du dating en 2024.   

Réflexion sur la façon dont on connecte avec l’autre et s’inspirant allègrement de quelques-unes de ses péripéties personnelles, Tribulations salivaires et gueule de bois met en relief la confrontation entre attentes et réalité, entre intimité et désir, mais aussi entre gêne et inconfort, le temps d’une nuit d’ivresse – cherchant ainsi à « démystifier » les rencontres d’un soir.  

Jingyun Song

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Jingyun Song, alias Émilie, poursuit depuis l’automne 2020 son doctorat en littératures de langue française à l’UdeM. Elle commence son apprentissage du français lors de son baccalauréat à Shanghai en 2011, puis poursuit ses études pour obtenir une maîtrise en littérature française. Grâce à la langue française, Jingyun a eu l’opportunité d’effectuer des échanges d’études à Paris et à Bruxelles, de rencontrer des gens venant des quatre coins du monde, de découvrir les œuvres francophones, et même de s’essayer à la création littéraire.  

Jingyun a rédigé la première partie de son texte intitulé Le sol natal dans un séminaire de Création littéraire en hiver 2021, exprimant ainsi son attachement à sa grand-mère à travers la photo-littérature.   

Ayant grandi au sein d’une famille chinoise typiquement réservée, où l’on ne dit jamais « Je t'aime », la découverte et l’exploration que représente pour elle la langue française lui ont permis d’exprimer des sentiments très intimes qu’elle n’ose parfois pas élaborer dans sa langue maternelle.   

En octobre 2023, le décès de sa grand-mère la plonge dans une douleur extrême. Dans l’impossibilité d’assister aux funérailles de sa mamie qui ont lieu le jour suivant dans sa ville natale de Chine, et pour « supporter le chagrin, le sien et celui des autres », à l’instar de François Weyergans, elle écrit sur cette personne soudainement perdue, qu’elle aimera à tout jamais. 

Amandine Trudeau-Roy

Crédit photo : Hugo B. Lefort

Depuis toute petite, Amandine Trudeau-Roy se passionne pour l’écriture et la musique. La littérature et la pratique de la flûte traversière coexistent dans ses études jusqu’à l’université, où il lui faut faire un choix : après un an à étudier la flûte traversière classique à l’Université de Montréal, la création lui manque. Elle décide donc d’explorer un univers fusionnant musique, histoires et images : le cinéma.  

Depuis 2022, Amandine étudie au baccalauréat en création littéraire et écriture de scénario à l’Université de Montréal. Elle remporte quelques prix littéraires au sein de son parcours, dont le premier prix du comité de lecture du numéro « Recto » de la revue Le Pied en 2023.    

L’inspiration pour le texte La pluie d’injures lui vient d’un cours de création littéraire où les participants doivent écrire un texte sous le thème « la dernière pluie ». Le lien entre la pluie et l’insulte lui vient ainsi en discutant avec un proche, conduisant sur l’autoroute 15 aux heures de pointe.  

Toujours bien présente au sein des déplacements nord-américains, la voiture est source d’embouteillages, de frustration et bien souvent d’insultes. La pluie d’injures exprime la rage de conducteurs envers d’autres en puisant dans l’art de l’injure du Capitaine Haddock et des pièces de théâtre du XVIIIe siècle, jusqu’à un point de non-retour.   

À la suite de son baccalauréat, Amandine souhaite poursuivre l’écriture de manière professionnelle, et envisage une carrière de scénariste pour le cinéma ou la télévision.