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L’Observatoire de la Francophonie économique est lancé!

L’UdeM et ses partenaires ont procédé au lancement de l’Observatoire de la Francophonie économique à l’occasion de la 23e Conférence de Montréal.

Thierry Warin, professeur à HEC Montréal (à gauche), et Marcel Boyer (à droite) entourent les membres du Comité consultatif de l’Observatoire: Dahlia Maria Attia, Hélène Cyr, Anne-Catherine Faye, Minh Hoang Bui et Tatiana Yangoupande. Crédit : Amélie Philibert

Mieux connaitre l’espace économique francophone. Voilà la raison d’être du nouvel Observatoire de la Francophonie économique, lancé au cours d’une table ronde organisée ce matin à l’occasion de la 23e Conférence de Montréal en présence notamment du sous-ministre adjoint au commerce extérieur et Export Québec du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Jean Séguin; de l’administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Adama Ouane; du recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Jean-Paul de Gaudemar; de la chancelière de l'UdeM, Louise Roy; et du recteur de l’UdeM, Guy Breton.

Ce nouvel observatoire, créé par l’Université de Montréal en partenariat avec le gouvernement du Québec, l’AUF et l’OIF, sera dirigé par Marcel Boyer, professeur émérite du Département de sciences économiques de l’UdeM.

Le projet a été mené par le vice-rectorat aux affaires internationales et à la Francophonie de  l’Université. « Ce projet témoigne d’une vision ambitieuse de la Francophonie et permet à l’Université de Montréal d’affirmer son appartenance au monde francophone », affirme Monique Cormier, vice-rectrice associée - Langue française et Francophonie, et instigatrice du projet.

« L’Observatoire de la Francophonie économique est un organisme axé sur la recherche liée à des enjeux cruciaux pour la Francophonie économique, en particulier l’Afrique », a expliqué M. Boyer. Grâce à la collecte et à l’analyse des données relatives à la situation de l’espace économique francophone, le nouvel observatoire souhaite alimenter les réflexions économiques au cœur des préoccupations des acteurs de la Francophonie tout en constituant un réseau international d’économistes francophones. Des chercheurs postdoctorants et doctorants, issus des meilleurs départements de sciences économiques du continent africain, seront également accueillis en stage.

Au 2e rang : Marcel Boyer, Kako Nubupko, directeur, Francophonie économique et numérique (OIF), Monique Cormier, Louise Roy, Tatiana Yangoupande, spécialiste de programme (OIF), Guy Lefebvre, vice-recteur aux affaires internationales et à la Francophonie Au 1er rang : Adama Ouane et Guy Breton - Crédit : Amélie Philibert

Cap sur l’Afrique francophone!

C’est en effet en Afrique francophone que les premières activités de l’Observatoire se dérouleront. Le développement de l’espace économique de cette partie du monde était d’ailleurs au cœur des discussions de la table ronde de ce matin. De jeunes économistes et entrepreneures, membres du Comité consultatif de l’Observatoire, ont ainsi abordé des thématiques de recherche cruciales à leurs yeux, comme les infrastructures et l’électrification, le renforcement de l’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes dans les pays de l’Afrique francophone ou bien encore les échanges au sein des grands groupes industriels.

À l’issue de la rencontre, des ententes pluriannuelles de partenariat ont été signées entre l’Université de Montréal, l’AUF et l’OIF. Rappelons qu’une entente avait été préalablement conclue avec le gouvernement du Québec.

« Transcender les frontières »

Après avoir indiqué que l’UdeM était fière de la création de l’Observatoire de la Francophonie économique, Guy Breton a souligné la « belle mission, le beau défi » confié à Marcel Boyer et son équipe.

M. Breton a également déclaré que la création de cet observatoire « s’harmonise parfaitement avec les objectifs de l’Université de Montréal, au moment où elle se transforme pour devenir une université plus collaborative, qui multiplie les partenariats dans sa communauté et partout dans le monde », se référant alors au nouveau plan d’action élaboré par l’Université dans le cadre de son projet de transformation institutionnelle.

 Jean-Paul Gaudemar et le recteur Guy Breton lors de la signature de l’entente entre l’AUF et l’UdeM. Crédit : Amélie Philibert